Madagascar est une île dans l’océan Indien. Séparée du continent africain par le canal de Mozambique, elle abrite des espèces qui n’existent nulle part ailleurs. Parmi tant d’autres, découvrez ces trois animaux extraordinaires.
L’aigle serpentaire
Cet aigle est aussi appelé en malagasy Fandrasalambo ou Firasabe. Son nom scientifique est Eutriorchis astur. L’aigle serpentaire est abrité par les forêts humides sur la côte orientale de Madagascar. Souvent, il mesure dans les soixantaines de centimètres et pèse dans les 800 g. Il pousse des cris imitant le coassement de la grenouille, mais tire son nom de sa manière de se nourrir, surtout de serpent. Cette espèce est menacée par l’irresponsabilité des hommes : ils détruisent son habitat par la déforestation et les feux de brousse.
L’aye-aye
Scientifiquement, on nomme ces lémuriens nocturnes Daubentonia madagascariensis. Il a de larges oreilles, de gros yeux de hibou et 18 dents de rongeurs sans canine, mais quatre très longues incisives qui ne font que pousser. Il est de petite taille et a la queue d’un petit écureuil bien touffue. Il se nourrit d’écorces et de noix de coco. Les doigts de l’aye-aye sont squelettiques avec des griffes. Il se sert de son 3e doigt des membres antérieurs pouvant pivoter dans tous les sens pour dénicher les larves aux creux des arbres. En cas de danger, le cri de ce dernier habituellement strident et court devient grinçant et aigüe. Généralement solitaires, ils peuvent aussi vivre en couple. La femelle donne un bébé par portée. Ce sont les forêts pluviales primaires, les plantations de cocotiers, et les forêts sèches à feuilles caduques qui hébergent les aye-aye. Les habitants croient qu’ils portent malheur, alors ils les exterminent et détruisent leurs nids par la découpe des arbres. Ils utilisent le bois obtenu pour fabriquer des charpentes. L’aye-aye est classé comme une espèce en danger immédiat d’extinction.
Les tortues marines dites Fanohara
On retrouve les Fanohara ou Eretmochelys imbricatavintsioides, de la famille Cheloniidae, sur les côtes ouest et nord-ouest de Madagascar. Leur carapace mesure 65 à 190 cm. Elles vivent dans la mer, mais les nuits de pleine lune elles viennent pondre leurs oeufs sur le sable. Chassées pour leurs valeureuses carapaces, elles risquent aussi la mort à cause de la pollution marine; les pauvres prennent les déchets plastiques pour des algues avec lesquels elles s’étouffent.
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